Les Alpes-Maritimes seront au cœur de l’actualité politique dans les mois à venir avec les élections législatives anticipées prévues pour 2024. Les candidats ont déposé leur dossier avant la date limite du 16 juin, et la préfecture a enregistré les candidatures pour les 9 circonscriptions du département. Quels sont les candidats qui se disputeront les sièges à l’Assemblée nationale en 2024 ? Nous faisons le point.
LR présente un candidat contre Eric Ciotti à Nice
La dissolution de l’Assemblée nationale a bouleversé l’agenda politique, y compris au sein du parti LR. Les Républicains ont investi un candidat pour affronter le député sortant Eric Ciotti dans la circonscription de Nice. Après sa victoire en 2022 avec près de 60% des voix, Ciotti devra faire face à une nouvelle campagne électorale dans un contexte politique tendu. La question est maintenant de savoir qui sera le candidat LR qui tentera de détrôner Ciotti.
Les forces en présence dans les Alpes-Maritimes
Avec 9 circonscriptions en jeu, les Alpes-Maritimes sont un département clé pour les différentes forces politiques. Actuellement, LR détient 5 circonscriptions, le RN en détient 3, tandis que la dernière circonscription est détenue par le parti Horizons. Mais quelles sont les perspectives pour chaque parti dans les prochaines élections législatives ?
Les Républicains (LR)
LR est le parti majoritaire dans les Alpes-Maritimes, détenant 5 des 9 circonscriptions. Mais avec la dissolution de l’Assemblée nationale, le parti devra se battre pour conserver ses sièges. Si la candidature d’Eric Ciotti à Nice est confirmée, il devrait être réélu sans trop de difficultés. Quant aux autres circonscriptions, le parti devra choisir avec soin ses candidats pour espérer garder sa majorité dans le département.
Le Rassemblement national (RN)
Le RN, deuxième parti le plus représenté dans les Alpes-Maritimes, aura également fort à faire pour défendre ses sièges. Avec 3 circonscriptions actuellement détenues, le parti de Marine Le Pen cherchera à maintenir sa présence dans le département. Cependant, la forte concurrence avec LR et les dissensions internes pourraient fragiliser ses candidats dans certaines circonscriptions.
Horizons
Horizons est le parti minoritaire dans les Alpes-Maritimes, détenant seulement une circonscription. Cependant, sa présence dans le département est symbolique car c’est la circonscription de l’ancienne ministre et députée Frédérique Vidal. Le parti tentera de garder ce siège dans les prochaines élections, mais il devra faire face à la concurrence des autres partis.
Les député(e)s sortant(e)s brigueront-ils un nouveau mandat ?
Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, certain(e)s député(e)s en poste devront faire face à une nouvelle élection. Mais qu’en est-il des député(e)s sortant(e)s ? Vont-ils se représenter pour un nouveau mandat ou céderont-ils leur place à de nouveaux visages ? La réponse varie selon les cas.
Député(e)s sortant(e)s qui brigueront un nouveau mandat
Certains député(e)s en exercice ont d’ores et déjà annoncé leur candidature pour un nouveau mandat. C’est le cas notamment de l’actuelle maire de Nice et députée LR, Christian Estrosi, ainsi que du député RN du canton de Vence, Jérôme Cochet. Ils tenteront chacun de défendre leur siège dans leur circonscription respective.
Député(e)s sortant(e)s qui ne brigueront pas de nouveau mandat
D’autres député(e)s sortant(e)s ont choisi de ne pas se représenter. Parmi eux, on retrouve la députée LR des Alpes-Maritimes, Michèle Tabarot, qui a décidé de quitter la vie politique après plus de 20 ans à l’Assemblée nationale. De son côté, la députée LR de Cannes, Michèle Santinelli, a également annoncé qu’elle ne se représenterait pas.
Le choc des élections européennes : une surprise pour les partis politiques
La dissolution de l’Assemblée nationale a été décidée après le résultat surprenant des élections européennes en 2022. Le parti RN est arrivé en tête dans le département avec plus de 28% des voix, devant LR avec 23%. Un résultat qui a secoué les partis politiques traditionnels et a probablement joué un rôle dans la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée.
Un signal fort du Rassemblement national
Le résultat du RN aux élections européennes dans les Alpes-Maritimes a été un signal fort pour le parti. Le parti d’extrême droite, mené par Marine Le Pen, a su mobiliser ses électeurs et s’imposer devant LR, historiquement majoritaire dans le département. Ce résultat pourrait laisser présager une forte présence du RN dans les prochaines élections législatives.
Une remobilisation nécessaire pour LR
Le résultat des élections européennes a également été un électrochoc pour le parti LR. Avec 23% des voix dans le département, il réalise un score bien en-deçà de ses espoirs. Cette défaite a poussé le parti à se remobiliser et à présenter une nouvelle stratégie pour les élections législatives. Les candidats investis par LR devront convaincre les électeurs pour conserver leurs sièges.
Des enjeux importants pour les Alpes-Maritimes
Les élections législatives anticipées auront des enjeux importants pour les Alpes-Maritimes. Le département est en effet l’un des plus peuplés de France, avec près d’1,5 million d’habitants. Les résultats de ces élections pourraient avoir un impact sur la politique locale et nationale pour les prochaines années.
Une bataille entre LR et RN pour la domination politique du département
Le principal enjeu de ces élections sera la lutte entre LR et le RN pour dominer la politique dans le département. Les deux partis se disputent les circonscriptions, et le résultat dans les Alpes-Maritimes pourrait avoir une influence sur l’équilibre national entre les différentes forces politiques.
La présence de nouvelles forces politiques
Avec la dissolution de l’Assemblée, de nouveaux partis politiques pourraient également tenter leur chance dans les Alpes-Maritimes. La composition de l’Assemblée nationale pourrait ainsi être modifiée avec l’apparition de nouvelles forces politiques qui viendraient bousculer l’ordre établi.
Les enjeux locaux sur le plan national
Enfin, les résultats des élections législatives anticipées dans les Alpes-Maritimes pourraient également avoir une influence sur le plan national. Si les élections sont un enjeu important pour le département, elles le sont également pour le pays dans son ensemble. Les partis politiques chercheront à renforcer leur influence et leur poids au niveau national à travers ces élections.
Conclusion
Les élections législatives anticipées en 2024 dans les Alpes-Maritimes promettent d’être un enjeu majeur pour les différents partis politiques. Avec une forte représentation de LR et du RN, le département sera le théâtre d’une lutte acharnée entre les deux partis pour la domination politique. Les résultats de ces élections auront également une influence à l’échelle nationale, avec la possibilité pour de nouveaux partis de se faire une place dans le paysage politique français. Les candidats investis par chaque parti devront donc faire preuve de détermination et de persuasion pour convaincre les électeurs dans cette bataille qui s’annonce serrée.